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13 MAI 1809 : CAPITULATION DE VIENNE

13 MAI 1809 : CAPITULATION DE VIENNE

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Maggio 13, 2023    
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La capitulation de Vienne est signée à deux heures du matin. Les portes de la ville sont occupées par Oudinot à six heures. Deux heures plus tard, les troupes françaises pénètrent, en ordre de parade, dans la ville. 15 000 défenseurs y sont faits prisonniers. Des troupes françaises qui ont pénétré jusque dans Leopolstadt, mettant la main sur 500 000 Gulden en pièces, quatre millions en billets et 5 millions en or et argent.
• Lisons Robert Ouvrard, grand spécialiste des relations entre la France et l’Autriche
Le 14 mai 1809, cinq ans après la première prise de possession de la capitale des Habsbourg, Napoléon était de retour à Vienne. Cette seconde occupation allait être sensiblement plus longue que celle de 1805. Cette fois, Vienne dut être bombardée pour être conquise. On se chamailla (bien plus qu’on ne se battit) avant que la capitulation ne soit effective.

L’accueil des Viennois fut rien moins que bienveillant. Partant, l’administration d’occupation, dirigée par le général Andréossy, secondé par le “terrible” Savary toujours flanqué de son maître-espion Schulmeister, dut prendre des mesures énergiques pour maintenir l’ordre public, procéder sans douceur aux réquisitions et alimenter les caisses de l’armée.

Surtout, alors que les Français s’installaient dans la ville désertée d’une partie de sa population, l’archiduc Charles avait pu mettre le Danube entre lui et l’armée napoléonienne. La guerre était loin d’être finie et les opérations à venir s’annonçaient périlleuses pour les envahisseurs.

Napoléon s’installa à Vienne où il allait passer près de six mois. La capitale des Habsbourg, sorte de centre de la deuxième ligne des opérations militaires, fut aussi pendant un long moment la capitale de l’Empire français.

• Nouvelle proclamation de Napoléon à son armée :
“Les princes de la Maison de Lorraine ont abandonné leur capitale, non comme des soldats d’honneur qui cèdent aux circonstances et aux revers de la guerre, mais comme des parjures que poursuivent leurs propres remords… Soldats ! Soyons bons pour les pauvres paysans et pour ce bon peuple qui a tant de droits à notre estime. Ne conservons aucun orgueil de nos succès; voyons-y une preuve de cette justice qui punit l’ingrat et le parjure”