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11 AOÛT 1806 : METTERNICH AMBASSADEUR D’AUTRICHE EN FRANCE

11 AOÛT 1806 : METTERNICH AMBASSADEUR D’AUTRICHE EN FRANCE

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Agosto 11, 2022    
12:00 am

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A la demande de Napoléon, après la paix de Presbourg, Klemens Wenzel, comte, puissecond prince de Metternich-WinneburgBeilstein est nommé ambassadeur d’Autriche en France. 

Metternich, qui s’exprime presque sans accent dans un français excellent, arrive à Paris, le 4 août 1806 et descend à l’hôtel du Prince de Galles (aujourd’hui hôtel Beauvau, siège duministère de l’Intérieur). Dès le lendemain, Talleyrand le reçoit dans son cabinet du ministère des Relations extérieures.

Le 11 août 1806, Metternich, à Saint-Cloud, remet à Napoléon ses lettres de créances. L’Empereur lui lance: “Vous êtes bien jeune, M. de Metternich, pour représenter un si vieilEmpire”. Du tac au tac, Metternich répond: “Sire, mon âge est celui qu’avait Votre Majestéà Austerlitz”. Ce bon mot fera le tour des ambassades et des salons. 

Dans de longues conversations avec Napoléon, Metternich, qui connaissait déjà son géniemilitaire, découvre sa valeur de souverain, organisant les structures de l’État, développantl’industrie et l’agriculture.

Metternich pourrait être défini comme l’un des pires adversaires de Napoléon. Il n’est pasanti-français, mais il voit dans Napoléon l’idéal révolutionnaire qui menace en permanencel’équilibre européen. Il sait, comme son chef direct, le chancelier Johann Philipp von Stadion, que le traité signé à Presbourg le 26 décembre 1805 n’est qu’une trêve destinée à préparer la revanche de l’Autriche

Dans ses rapports à l’empereur François, il écrit que Napoléon sera amené à attaquerl’Autriche et que celle-ci devait s’y préparer. L’empereur François fait aussitôt procéder à un réarmement intensif, ce qui n’échappe pas à Napoléon. Mais il déconseille une ruptureprématurée avec la France, car il considère que l’armée française, même engagée en Espagne, est encore capable d’écraser l’armée autrichienne en six semaines

La cuisante défaite de l’Autriche à Wagram (6 juillet 1809) lui donnera raison