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De Marengo à Turbigo avec le 59ème et le général Murat

Le groupe de reconstitueurs “59ème demi-brigade de ligne” interviendra au cours de la reconstitution mise en place à Turbigo (18 et 19 juin) : l’invitation à cette événement inédit exalte l’excellence reconnue par le régiment d’infanterie, recréé par l’équipe de reconstitueurs napoléoniens, installé à Marengo.
Le dernier obstacle levé par les troupes françaises dirigées vers Milan concluait l’opération militaire organisée dans le nord de l’Italie (1800) par le Premier Consul Napoléon pour récupérer les républiques jacobines ou “sœurs”, qui étaient nées dans la péninsule italienne en 1796 jusqu’au 1799. Le triomphe au combat de Turbigo (31 mai 1800), qui avait le but de soustraire le pont (également appelé « napoléonien ») sur le « Naviglio Grande » à l’ennemi habsbourgeois et de traverser le fleuve Ticino (Tessin), est l’apogée de la tactique déjà utilisée par les divisions Boudet et Loison, guidées par le général Duhesme et disposées à Trecate et Vigevano. Le lieutenant Murat conduisait l’armée à cheval et l’avant-garde à Galliate sur la rivière tessinoise en face aux rivaux. L’artillerie légère française, devant Napoléon, soutenait le transit sur le rivage conclu par l’infanterie et la rentrée des positions de défense autrichiennes. Le renforcement déplacé à Turbigo par le général autrichien Laudon tombait sous l’attaque déclenchée par la division Monnier : la ruine habsbourgeoise (trois cents morts et quatre cents prisonniers) précédait la prise française du village de Turbigo et l’arrivée de Napoléon. La marche forcée conduite par l’infanterie française du général Murat pour rejoindre l’ennemi se termine aux portes de Milan : c’est le moment de la reddition pacifique. Le 2 juin à 14 heures, la calèche quitte Turbigo pour escorter le retour triomphal de Napoléon à Milan.
Daniele Solivardi, président de l’association Risorgimento Turbigo déclare que « l’événement sera embelli par le camp militaire installé à l’historique Villa Gray, déjà existant au moment de l’épisode du conflit, mais aussi par la narration sur la bataille au moulin du « Pericolo » , point de gué exact des troupes françaises sur le fleuve Tessin, par la conférence sur le projet développé par l’Ujce (Union des journalistes et communicateurs européens), étendu aux territoires du Piémont et de la Lombardie.
La simulation du combat sera mise en place sur le pont, encore intact aujourd’hui. La collaboration de la municipalité de Turbigo et de l’association « Mulino del Pericolo », organisatrice de la restauration du moulin médiéval, a été précieux pour proposer l’initiative ».